2048 (T2) : Apokàlupsis

 

 

Présentation éditeur

2026 , la planète fait face à une pandémie d’une virulence et d’une puissance inégalée. Engagé par la Maison-Blanche, Garry Johnson cherche frénétiquement une solution pour endiguer la vague mortelle qui menace bientôt d’emporter l’humanité entière.
2048 , une femme se trouve mêlée bien malgré elle aux « Hors Réseau ». Elle fait la connaissance de Will et de Datu. Prise dans un engrenage fou, elle va découvrir tout un monde inconnu. De découvertes en cavalcades, elle sera bientôt mise face à une menace bien plus grande que sa rencontre avec l’underground résistant de Newropa.

Dans ce tome 2 de 2048 , Lionel Cruzille signe un thriller futuriste qui nous plonge dans deux directions différentes : une nouvelle course poursuite dans un présent chaotique et dangereux et un passé dans lequel celui-ci prend racine. Comment les Hommes en sont venus à ne connaître que la PIGAG ? Qui sont les Hors Réseaux ? Qu’était Newropa avant la Croisade Blanche ? Pouvait-on éviter la catastrophe sans faire pire encore ?

 

 

Avis et chroniques sur “2048”

Des plumes et des livres

29 septembre 2017

28 novembre 2017

Après la pandémie mondiale, on lutte, on se confronte au danger, au chaos et on se rejoue aussi la scène…

Crocbooks

La couverture de 2048 m’a tout de suite fait penser à une version futuriste du Petit Chaperon Rouge. L’histoire est à l’opposée de ce que l’illustration pourrait nous laisser croire et c’est très bien comme ça. A chaque fois que je découvre un livre sur l’avenir de la société de consommation, j’ai du mal à me faire à l’idée que les avancées technologiques puissent atteindre un tel niveau. En toute honnêteté, j’aurais largement préféré vivre au temps de l’Egypte antique ou à l’époque victorienne qu’en 1986. Tout le pouvoir de la lecture réside dans le fait de m’aider à accepter les progrès technologiques desquels je me tiens le plus éloignée possible…

Toute conception personnelle mise à part, dans ce nouvel ouvrage de science-fiction monsieur C. pose la question de ce qui est réel dans ce monde bétonné d’illusions. Il fait preuve d’une grande inventivité. J’ai éprouvé de l’empathie pour l’héroïne qui semble par moment accablée par le poids des responsabilités. Le personnage de Will m’intrigue beaucoup. On ne sait pas grand chose de lui alors qu’il aide souvent notre mage à canaliser son incroyable force intérieure.

Les forces obscures matérialisées sous forme d’ombres ne sont jamais loin. Elles semblent être chères au coeur de l’écrivain. Il s’applique à ce que le lecteur soit a l’aise à chaque étape de l’histoire. On sent également que le vocabulaire a été choisi pour faire honneur à l’ambiance zen. Le vampirisme énergétique a été évoqué et j’aurais aimé qu’il le soit davantage car c’est un sujet qui me passionne.

Je pratique la méditation de façon régulière dans le traitement du stress et des douleurs articulaires qui sont les miennes depuis ma naissance. J’ai ressenti une sorte d’apaisement pendant ma lecture cela étant bien la preuve que nous sommes en présence d’une oeuvre parfaitement maîtrisée. Je suis satisfaite d’avoir participé à cette réflexion. Je me demande ce que réserve la suite de cette lutte contre notre propre aveuglement.

 

Blog Casscrouton

[…] J’ai beaucoup aimé le personnage de Miya qui a tout de l’héroïne forte, qui ne se laisse pas abattre par les obstacles qui se posent en travers de son chemin. J’ai trouvé que la manière dont sont retranscrites ses émotions à propos de la mort d’Harry est très touchante, bien que l’on ne se focalise pas sur la mort en elle-même de celui-ci. On comprend à travers les introspections de Miya et ses souvenirs qu’il occupait une place importante dans sa vie et qu’il est originaire de sa délivrance de la société, que l’on peut qualifier de totalitaire, dans laquelle elle vit. J’ai apprécié son caractère, son ambition et les doutes que l’on ressent à travers ses réflexions. Tout ce qui repose sur Miya en un très court laps de temps est très important et on entre en empathie tout de suite avec elle, en se mettant à sa place. Que ferions-nous dans sa situation ?

En définitive, bien que 2048 sorte de mes genres de prédilection, j’ai été séduite par l’univers crée qui confère une atmosphère inquiétante et oppressante, mais surtout par le personnage de Miya qui m’a beaucoup plu. Une jolie découverte qui j’en suis certaine, devrait amplement ravir les lecteurs qui aiment les romans sortant des sentiers battus !

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Des encres sur le papier

Entre “Total Recall” et “Doctor Strange”

J’aime beaucoup la couverture sombre de ce roman. Le fait qu’il y ai cette personne enveloppée de rouge dans cette ruelle sombre peut être un signe d’espoir, de vie, ce qui me plait beaucoup. Ce roman est un mélange entre SF et fantasy, ce qui m’a un peu dérouté au début. Jusqu’à la fin, je n’ai pu m’empêcher de penser à un mix entre “Total Recall” et “Doctor Strange”, ce qui fait un étrange cocktail.

Parfois complexe à comprendre, notamment lors de certaines scène avec Shifu, “2048” se lit cependant  rapidement et l’on se plait à marcher dans les pas de Miya. Son lien avec Harry, son compagnon, est très touchant, apportant ainsi une touche de poésie au roman. J’ai trouvé la fin un peu trop rapide, si bien qu’une petite déception se fait ressentir.

Le roman n’ayant pas une floppée de scènes d’actions, il aurait été plaisant que le “duel” de fin de roman soit plus haletant. Or, en quelques lignes, cela est réglé. Lionel Cruzille offre tout de même à son lecteur une fin plutôt originale, ce qui poussera ce dernier à vouloir lire la suite. N’étant ni un coup de coeu, ni une déception, “2048” reste un univers intéressant. Attention cependant à ne pas trop perdre le lecteur avec ce mélange de genres !

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