D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours aimé écrire. Jeune garçon, je piquais la machine à écrire de ma mère pour mes premiers écrits. Je me réfugiais dans la buanderie et tapais à la machine face à la fenêtre donnant sur les champs derrière la maison.

Avec mon frère, nous dessinions des BD dont on se partageait la création. Ça a duré des années. Puis, il y a eu les « années musiques » où j’ai pratiqué assidûment le chant, la guitare et composé de nombreux textes de paroles, pour finir avec un album, une première partie du groupe Tryo et des CD jamais vendus, car je quittais bientôt le groupe qui, à mon sens, commençait à dériver dans une direction qui ne me convenait plus.

L’écriture est revenue vers 2010 ou 2011, avec des contes (qui n’ont jamais été publiés). Puis, j’ai commencé à réfléchir à l’histoire de ce qui est devenu « Le Concile de Merlin », publié sous pseudonyme en 2014. « Le Concile de Merlin » a été une grande aventure d’écriture et celle-ci ne se terminera que cette année, en 2017. En parallèle, ma découverte de la méditation m’a amené à retranscrire ce que je vivais dans le livre qui s’appellerait d’abord « Changement et Transformation de soi » et qui fût réédité sous le titre « Changer ! Un chemin de transformation de soi » en 2016, aux éditions Almora.

2014 aura vu la publication de « La spiritualité au cœur du quotidien », un essai publié chez Accarias-l’Originel. Et 2015, vit sortir un livre court et impactant que j’aime beaucoup et dont le titre dit tout : « Se libérer des pensées ». Mais c’est 2016 qui est pour le moment une année record avec la réédition de « Changer ! », la parution du tome 2 du « Concile de Merlin », aux éditions NL, et l’apparition d’une série de nouvelles qui me tient vraiment à cœur : « Sorciers ».

Alors pourquoi ces nouvelles et pourquoi ce thème des “Sorciers” ? J’ai voulu écrire ces nouvelles, car je souhaitais explorer ce que ressentent les gens qui ont des dons avec lesquelles ils sont nés et n’ont pas le choix que de vivre avec. J’avais envie de plonger —ou tenter de le faire — les lecteurs dans l’expérience sensorielle, le vécu, par les tripes, de ces gens qui sont guérisseurs, voyants, sorciers amérindiens, jamaïcains ou tibétains. Le terme « sorcier » était entendu au sens large et bien entendu vu du côté de la lumière, même si j’évoque fréquemment l’Ombre.

Tout cela a amené l’écriture de « Wakiza » — qui a d’ailleurs donné naissance à une version en livre-jeux —, « Tuff Gong », «Ousamequin ».

Puis, à l’automne 2016, il y a eu le tournant « 2048 ». Je n’ai jamais prétendu vouloir écrire de la pure SF, loin de là. J’ai encore une fois voulu faire goûter au lecteur une autre facette de la vie des sorciers, celui de ces hommes et femmes qui vivent avec un don qui parfois les condamnent a de drôle de vies, mais cette fois plongés dans un avenir ultra moderne et assez sombre. J’ai voulu aussi imaginer un futur le plus réaliste possible en dégageant des pistes possibles depuis notre quotidien en visualisant des tangentes sur des thèmes tels que le virtuel, le transhumanisme, l’écologie, etc.

À l’instar de Stephen King, je ne prévois guère de trame ni d’intrigue, je laisse plutôt les personnages me conter leur propre histoire ce qui parfois donne des choses surprenantes. “2048” était au départ une nouvelle pour “Sorciers”, mais le récit m’a tellement échappé et est devenu si large que je l’ai proposé à l’éditeur pour une parution divisée en tome.

Enfin, en ce début 2017, est arrivé l’ovni « Sorciers : la Roue » qui sera suivi encore d’une autre nouvelle de la même série.

Et l’aventure de l’exploration continuera. Sont prévus pour cette année (2017) : le tome 3 du « Concile de Merlin », le tome 2 de 2048 et certainement la parution en recueil de l’intégral des nouvelles « Sorciers ».

 

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