Je fais ce nouvel article alors qu’il vient d’être annoncé la création d’une commission sur le complotisme et que nos libertés se réduisent chaque semaine un peu plus, le tout dans un marasme et une apathie généralisée qui me catastrophe.

Aujourd’hui et dorénavant pourrais-je dire, il va nous falloir faire attention à ce qu’on dit, où on le dit, avec qui on le dit (chose qui d’ailleurs ne semble pas valable pour ceux qui nous dirigent). Il est amusant de voir à quel point ce genre d’idée crée le problème voulu.

Savoir à qui l’on parle et de ce dont on peut lui parler est inquiétant. C’était déjà plus ou moins clair jusqu’à il y a peu, c’est désormais quasiment une règle. Mais ce qu’oublient ceux qui se disent « mais moi, je n’ai rien à craindre cela ne me concerne pas » car ils ne sont pas complotistes, c’est qu’ils pourraient bien se retrouver dans le mauvais camp si le vent tourne. D’abord, la définition même de ce qui est complotiste ou non est modifiable à souhait, ensuite la vraie question n’est pas là. Il ne s’agit pas d’estimer ce qui est complotiste ou non, mais de redéfinir la réalité selon ce que la commission susmentionnée aura défini comme étant la réalité, ce qui est complètement différent.

Redéfinir le réel et bannir la pensée critique

Il faut d’abord clarifier certains points. Tout d’abord, l’idée d’une commission sur le complotisme ne vise pas à faire taire celui-ci, mais à désigner arbitrairement les gens qui le pratiqueraient pour leur jeter l’opprobre. On ne parle alors pas du complotisme, mais de la personne : le complotiste. Autrement dit, si tu veux faire taire quelqu’un, le ridiculiser aux yeux du public et le « casser » socialement, tu le traites de complotisme : « tu es complotiste ».

À travers cela, et dans une dérive très inquiétante, voire même Orwelienne (c’est le « Ministère de la Vérité » de 1984 qui pointe son nez), cette commission vise à posséder un instrument de la définition du vrai et du faux, de la censure ou de la glorification, le tout selon leur point de vue. En conséquence, quiconque serait opposé ou voudrait même seulement questionner les affirmations du camp détenteur de la vérité serait donc montré du doigt puis ostracisé, banni du groupe social, voire traîner dans la boue si cette personne est publiquement connue. La commission n’a qu’un but : la répression et le flicage de la pensée. Nous y voilà.

Il s’agit donc d’un instrument supplémentaire de coercition et de soumission.

S’octroyer le droit de définir ce qui est faux ou vrai comme le font les « fact checkeurs » (qui d’ailleurs se trompent régulièrement) est déjà grave, mais s’arroger le droit d’incriminer les gens et donc tout opposant à la pensée « mainstream » de « complotiste » (et pourquoi pas d’amende ou de notation ?) afin de le dénigrer et de le casser publiquement relève d’une radicalisation de la pensée de celui-là même qu’il l’a créé.

Le gouvernement se radicalise

L’État se radicalise. Amusant, non ? Alors même qu’il accuse d’autres groupes sociaux de se radicaliser, ce sont eux qui se radicalisent. Tous les instruments qu’il crée, toutes les lois et tous décrets qui sont créés depuis près d’un an et demi (et même plus) sont des preuves d’une radicalisation de l’État. En clair, les libertés perdues ne se rattraperont pas (pas de si tôt en tout cas) et les actions et projets de ce gouvernement, qui ne cesse de mentir, montrent qu’il s’enfonce dans une forme de dictature de la pensée et une volonté de réduire drastiquement les libertés.

Si l’on doit montrer « patte blanche », en l’occurrence un QR code valide, pour aller boire un café, c’est que nous ne sommes plus libres de le faire. Une liberté sous contrainte, une liberté conditionnée à un voire plusieurs éléments (nouvelles doses, nouveau QR code, nouvelle validation de X ou Y chose), n’est plus une liberté.

Alors que dire de la violence exercée sur ceux à qui l’on a imposé la vaccination.

Dans cette situation, il me semble plus que nécessaire de parler des moyens de faire face. Des moyens psychologiques, spirituels même.

Des outils pour faire face

Idriss Aberkane, pour qui j’ai le plus grand respect, donne dans cette vidéo des moyens intéressants.

Pour ma part, j’ajouterai qu’il est urgent de pratiquer la Vigilance, c’est-à-dire l’Attention au quotidien. Celle-là même dont parle Eckhart Tolle et dont j’explique largement les attributs et vertus aussi dans mes livres.

Cette Attention est détendue, rappelons-le. Ce n’est pas celle dont on nous rabâche les oreilles dans le métro (« Attentifs ensemble »…). Il s’agit d’une présence à soi, ancrée dans le corps, connectée à nos émotions.

Aussi, dans mes conseils et partages à chacun de vous pour qui ces sujets sont des valeurs importantes, j’aimerais donner ces éléments, qui paraissent simples, mais ne sont pas simplistes :

— Pour cultiver et conserver cette vigilance, revenez le plus souvent à la détente, à la méditation. Cela semble une évidence, mais je ne compte plus le nombre de gens qui méditent ou pratiquent le Qi gong ou le Yoga ou autre depuis longtemps qui ne se soient fait emporter par la situation et qui se sont donc éloignés de leur pratique.

J’ai le sentiment aussi que l’actualité nous oblige à approfondir notre (nos) pratique(s).

— Face à la peur qui parfois nous surprend suite à l’une de leurs déclarations ultras violentes : cultiver la patience et la confiance.

La confiance se construit, se renforce chaque jour, goutte après goutte. La confiance n’est pas quelque chose qui tombe du jour au lendemain. Il s’inscrit dans le temps et dans la pratique jour après jour. Y compris et a fortiori dans la situation actuelle, dans le défi.

— Face à la perte d’énergie récurrente, liée à leur pression régulière, leur désinformation, leurs messages contradictoires, leurs menaces et leurs actions violentes : pratiquez la déconnexion, de manière réelle autant que subtile, grâce au Qi gong, au Yoga, aux balades dans la nature, des jeux avec vos enfants, du bon temps entre vrais amis. Il est plus que nécessaire de garder une énergie bien stable et généreuse. Cela ne signifie pas ne plus agir, ni ne plus se confronter à la situation ce qui serait une fuite. Il s’agit simplement de s’offrir un temps pour prendre du recul. Nous allons voir pourquoi c’est crucial.

— Face à la peur de l’avenir : comme dit plus haut, en plus de cultiver la patience et la confiance, il s’agit aussi d’agir : si vous êtes à la campagne, prenez soin de votre jardin, créez ou entretenez un potager.

Créer du réseau humain, retrouvez ce qui a du sens pour vous.

Se mettre action soulage l’esprit. Bien sûr, il s’agit d’action consciente et non de la fuite en avant. Parmi ces actions peuvent figurer, comme je le fais, le boycott des lieux demandant le pass et donner de l’argent à des sociétés qui correspondent à mes valeurs ou encore manifester.

— Face à leur propagande, comme le dit Idriss Aberkane, il s’agit de forger notre esprit. Il s’agit donc, comme je le décris dans « Se libérer des pensées », de se libérer des schémas mentaux tout faits pour entrer dans le Nouveau : les idées créatives, les pensées qui « sortent du lot », la créativité sur toute sorte de sujets, tant concrets (construire quelque chose) qu’abstraits (créer un projet) ou sociaux (créer de nouveaux réseaux, oser dire ce qu’on pense, même de manière indirecte, oser être soi…,).

Dans cet aspect de renforcer/forger notre esprit, il s’agit aussi de prendre conscience du lien pensée-émotion. Si votre pensée dérive et s’effondre dans l’inquiétude ou la colère, les émotions s’autoentretiennent. Il s’agit non pas de les nier ou de les refouler, mais de faire avec ces émotions et ces pensées. Ainsi le conseil de prendre du temps pour vous prend son sens, car il faut un peu de temps pour se (re) connecter à soi et voir en face la révolte, l’inconfort, la peur ou la colère que la situation génère et a générée depuis depuis plusieurs mois.

À l’évidence, prendre ce temps signifie aussi souvent (selon votre mode de vie actuel), couper avec les médias mainstream.

S’isoler régulièrement afin de faire le point, de souffler, de se retrouver soi.

Cela peut aussi vouloir dire réorganiser sa vie personnelle, comprendre avec qui on peut discuter réellement et ceux avec qui cela est devenu impossible.

Finalement, n’avez-vous pas remarqué que nous vivons une période ou le « moi profond » de chacun se révèle plus clairement ?

« Live to fight another day »

Enfin, il est clair que la lutte ne fait que commencer. Il me semble sage d’envisager les choses sur le moyen et long terme et donc garder nos forces pour faire face. Ce n’est pas un sprint, mais un marathon…

J’ignore ce qu’ils nous préparent, mais je pressens (et ce depuis plus d’un an) que ce n’est pas fini. Leur direction, leurs choix, les machines qu’ils mettent en place (pour le pass par exemple), les lois et décrets passés, montrent qu’ils ne veulent pas arrêter de si tôt. Lorsque nous mettons tout bout à bout, le décor global fait frémir et le net regorge d’intellectuels, scientifiques, avocats, etc. très inquiets des dérives actuelles.

Mais pour voir ce décor global, il faut prendre du recul. Pour prendre du recul, il faut avoir l’idée de le faire, qui apparaît dès lors comme une « trouée » dans le marasme psychique. Pour avoir l’idée, il faut avoir l’énergie pour, l’espace intérieur pour et même le temps pour. Or, pris en otage psychiquement, acculé à la dernière mauvaise nouvelle, pris à la gorge par nos libertés bafouées les unes après les autres, il est compliqué de prendre ce recul et ce n’est pas un hasard.

Ainsi, en prenant le contrepied de cela, en prenant justement du temps pour soi, pour méditer, réfléchir, souffler, s’ancrer dans le présent et cela malgré leur guerre psychique pour nous asservir, nous assommer, il est possible de prendre du recul et d’avoir ce que les Anglo-Saxons appellent « the big picture », le tableau d’ensemble, le « zoom arrière ». Et alors, nous ne sommes plus pris en otage et regagnons notre dignité et notre liberté intérieure.

De quoi pouvoir résister et traverser la « crise » avec l’esprit renforcé.

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