Nous nous trompons d’adversaire.
Je constate depuis plusieurs semaines que les gens se divisent de plus en plus fortement : soi-disant complotistes contre soi-disant détenteurs de la vérité, check news contre fake news, pro masque contre anti masque, et maintenant pro vaccin contre anti vaccin.
Réduits à être ballottés au gré d’agence de com’, grassement payée par nos impôts, par le gouvernement totalement délégitimé par les dernières élections, nous nous écharpons.
Et pendant ce temps que font-ils ? Ils détruisent systématiquement la vie sociale, le système économique (Loi chômage, Loi de retraite), réduisent nos libertés (Loi de sécurité globale, surveillance de masse, etc.).
Sommes-nous aveugles au point de ne pas voir que diviser les gens en faisant croire qu’il s’agit d’être vacciné ou non est le problème ? Le problème n’est-il pas plutôt leur abyssale et catastrophique gestion de la situation ? N’est-ce pas leur instrumentalisation de cette même situation pour nous dresser les uns contre les autres, qui leur permet d’avoir le champ libre pour faire passer les réformes iniques (d’ailleurs demandées par l’Union Européenne) et dont les peuples ne veulent pas ?
Lorsque nous nous divisons, que nous nous écharpons, ils font ce qu’ils veulent, de nous d’abord et eux dans notre dos. Diviser pour régner. Rien de neuf sous le soleil.
Sauf la peur. Bien sûr. Savamment orchestrée, maintenue avec une constance qui devrait nous amener à nous questionner. Pourquoi par exemple ne pas fonctionner avec la solidarité, la confiance, la force de l’entraide, de l’écoute, etc., alors qu’ils n’utilisent que la peur, la peur et encore la peur ?
La peur attise la colère. La colère attise le rejet de l’autre. La haine. La bêtise aussi, simplement parce que cette peur active le cerveau reptilien, en bref nos réflexes les plus archaïques, ceux qui nous poussent à prendre l’autre comme un ennemi, quel que soit cet autre, et à chercher à le détruire pour que nous puissions survivre.
Si c’est le virus, pourquoi pas (et encore, cela ne résout rien et ne représente aucunement un chemin de soin…) mais quand « cet autre », « cet ennemi » est notre famille, nos proches, nos collègues, que semons-nous ? La discorde, le trouble, la division, les disputes, voire la guerre ?
Le principe de base du cerveau reptilien est qu’il bloque la pensée, il court-circuite la réflexion posée, distancée pour ne laisser que la réaction animale, basique : je me bats pour survivre. Et il semble que ce soit le but recherché et, qu’à tout prix, les gens perdant le sens des réalités, ils ne réfléchissent plus, ne puissent plus prendre du recul et constater à quel point, tout ceci est délirant. Et pour cela, dire tout et son contraire puis l’imposer, avec une telle violence, est un excellent moyen. Cela s’appelle des injonctions contradictoires et c’est bien documenté dans les livres à propos de la manipulation des masses et la psychologie (pervers narcissique entre autres).
Allons-y, observons.
Rappelons-nous. Voici une liste, non exhaustive de ce qu’ils nous ont fait subir à coup de rabâchage médiatique incessant, digne des heures les plus sombres de l’histoire humaine :
— s’éloigner de nos aînés, laisser mourir sans avoir vu son proche et l’enterrer sans voir le défunt
— accuser les enfants de tuer leurs grands-parents par des spots publicitaires incessants
— infantilisation la population
— retraits des libertés par le conditionnement de celles-ci à des règles absurdes comme se remplir à soi-même des autorisations de sorties
— dire que telles choses étaient inutiles (masques, confinements, traitements) puis dire l’exact inverse quelques semaines plus tard.
— dire que si le virus progresse, c’est la faute de ceux qui ne respectent pas les gens barrières
— dire que si le virus progresse, c’est la faute des enfants
— dire que si le virus progresse, c’est la faute de ceux qui ne respectent pas le confinement
— dire que si le virus progresse, c’est la faute de ceux qui ne respectent pas les distances de sécurité
— dire que si le virus progresse, c’est la faute de ceux qui ne respectent pas les autres parce qu’ils ne sont pas vaccinés.
Divisions, toujours la division.
Alors que : on entasse des millions de gens par jour dans le métro, le train, le RER. Et d’ici peu, ils diront que la crise économique est la faute au virus, ou pire, aux gens non vaccinés ?
Alors que : eux-mêmes ne respectent pas ces gestes barrières, qu’ils ne s’étaient pas confinés, qu’ils fréquentent en toute impunité des restaurants clandestins, qu’ils font engendrer des milliards à la haute finance et à certaines grandes entreprises (dont les labo), etc.
Tout est prouvé, sourcé, documenté. Mais non, on préfère s’accuser entre nous, plutôt qu’eux. Plutôt même que de voir l’évidente instrumentalisation de la crise.
Et nous sommes sur le point d’accepter d’être filmés, tracés, identifiés dans nos mouvements, de renoncer au secret médical (voir les articles et recours de la Quadrature du Net entre autres), à transmettre nos données médicales et sociales à des sociétés américaines (qui filtrent et stockent nos données privées) qui ne sont pas soumises au même droit que nous, et peuvent donc les utiliser, les revendre, etc.
Une réflexion : plusieurs personnes, des gens bien plus formés que moi, avancent des arguments tout à fait pertinents. Savez-vous comment s’appellent des gens qui promettent une chose puis font l’inverse tout en prétendant que c’est de notre faute s’ils sont obligés de leur faire, et ceci dans une cadre répressif, humiliant, rabaissant ? C’est de la perversion.
Les messages écrasants, omniprésents que la population subit depuis un an et demi sont accusateurs, humiliants, infantilisants, dominateurs. Tous les traits sont là. Il n’y a aucune bienveillance, aucune protection du peuple, aucun soutien, aucune aide (et l’aide financière conditionnée aux réformes demandées sera à rembourser au taux hallucinant de plus de 80 % contrairement aux affirmations des médias. Voir l’exemple de ce qui a été infligé aux Grecques). Les banques prêtent, elles ne donnent jamais.
En parallèle : nous vivons sur un système où les décrets remplacent les lois, où quand elles sont transformées en lois sont votées par une poignée de gens, en pleine nuit, avec une poignée de députés soumis au pouvoir par clientélisme.
Perversion, manipulation, corruption. C’est un tel festival d’ignominies que je comprends qu’on se refuse à le voir.
Pourtant, nous sommes des centaines de milliers à manifester, à rejeter ce pass sanitaire et cette politique qui n’en est pas une et dont le seul but est de s’enrichir et de casser ce qui peut nous réunir.
Vous doutez encore ? Alors, questionnons : s’occupent-ils de l’écologie ? Ils ont piétiné les accords prévus, ils ont piétiné la convention citoyenne. S’occupent-ils de restructurer les hôpitaux, de rouvrir des lits, après ce qu’on a vu l’an dernier et qui pourtant dure depuis au moins 15 ans (eh oui…). Non, ils ont encore fermé des lits cette année (toujours à la demande de l’Union Européenne). Qui en parle ?
Qui parle de restructurer les villes pour éviter les inondations, de planter des arbres pour cela et ainsi tenter d’éviter que la température ne monte encore et encore ? Le font-ils ? Non.
Ils ne pensent qu’à eux, à leurs « amis », au pouvoir, et donc l’asservissement, quelle que soit la forme de celui-ci.
Après la sidération, les constats d’impunité de nos dirigeants, les multiples messages contradictoires, nous avons tous perdu le sens. Et nous sommes sur le point d’accepter (encore) des choses qu’il y a moins de 2 ans nous aurions jugé complètement délirantes. En fait, même aujourd’hui, celles-ci le sont délirantes. Mais notre esprit est tellement malmené, inquiet, pressurisé que nous n’avons envie que d’une chose, que ça cesse.
Alors, on accepte tout et n’importe quoi. Mais, ne vous trompez pas : cela ne cesse pas. Et cela ne cessera pas tant qu’eux seront au pouvoir (ou des pantins semblables nommés par des forces économiques corrompues).
Alors, en quoi cela peut-il nous être utile de le voir ?
En quoi, sur la voie de la connaissance de soi, cela aurait-il une quelconque place ?
Nous pourrions dire : « c’est ce qui est, nous devons accepter ce qui est ». Ce serait une grossière erreur, car oui, « c’est qui ce qui est ». Ce qui est, EST.
MAIS, voir ce qui est parfois très dur parce que « violent ». Beaucoup on tendance à nier, gommer, minimiser, car sans cela, la réaction émotionnelle serait trop forte trop dérangeante pour eux.
Mais c’est ce qui est. À partir de là, que pouvons-nous faire ? Quelle action pouvons-nous accomplir, à partir de ce constat, cette vision directe du réel.
Cela implique aussi la connexion à ce qui se passe en nous. Ainsi, quand je vois, vraiment, complètement, ce qui est, ici et maintenant, quelles pensées naissent en moi ? Quelles émotions naissent en moi ?
À nouveau, force est de reconnaître que, pour ma part, il s’agit d’une vive révolte et de pensées sombres, de division, de rejet.
Nous y voilà. Moi, comme des millions de gens (regardez les rues, les réseaux sociaux, les gens autour de vous) sont en train de sombrer, de se disputer, de se révolter.
Cette masse de négatif s’accumule. Il nous faut la voir, surtout si nous sommes sur un chemin de vie intérieure active, de connaissance de soi.
Car c’est de là que peut alors naître une pensée lucide, des actes forts, car conscients. De là peut naître la détermination sans faille du Guerrier Pacifique.
Et il nous faudra bien ça pour faire face à ce qui arrive.
Soyons forts, soyons humbles, soyons lucides, confiants. Et surtout, soyons audacieux.
Ps : En précision, je ne suis ni de gauche, ni de droite (encore moins). Je suis pour la planète, le respect de soi et de l’autre, ni anti vaccin ni pro vaccin. Je suis pour le consentement libre et éclairé et l’état de droit.
Enfin, j’ai hésité à sourcer, mais si on en est là, cherchez-vous même.
#NONAUPASSSANITAIRE #NonAupassvaccinal #nonaupassedelahonte