(attention, long post et les commentaires déplacés seront supprimés sans délai)
 
Chers lecteurs,
 
Je vais une fois de plus prendre le contre-pied du « mouvement » actuel.
Beaucoup semblent heureux (à juste titre si l’on s’en tient à une vision restreinte) de pouvoir de nouveau sortir et profiter des terrasses, boire une bière, se balader, voir ses proches.
 
Très bien, je suis le premier à en être content. Sauf que.
Sauf qu’il ne faudrait pas oublier que ces libertés sont les libertés de base. Si nous sommes joyeux de boire, de s’amuser ou se balader, nous semblons oublier que nos libertés viennent et vont encore être sérieusement amoindries. Et je ne parle même pas de la liberté intérieure…
 
La Loi de sécurité globale vient de passer, et celle du pass sanitaire, sans compter le prolongement de l’urgence sanitaire et le piétinement de la Loi pour le climat.
 
La démocratie est en danger. Nous sommes des milliers (millions ?) à le dire désormais. La santé mentale, économique, sociale d’un nombre affolant de gens est en danger immédiat. La Nature est en danger immédiat et nous avec. Et l’on parle de bières en terrasse ? Sommes-nous sérieux ? Sommes-nous fous ?
 
Les drones peuvent désormais voler n’importe où, ou presque, les journalistes sont mis en garde à vue arbitraire et parfois préventive, comme certains activistes ou des défenseurs de nos libertés. Sans compter les lanceurs d’alertes, brisés à coup de procès ou de matraques pour les faire taire, quand ils ne sont pas enfermés à vie, comme Assange.
 
Et d’ailleurs, d’où sort « l’arrestation préventive » ? Depuis quand on enferme les gens avant qu’ils commettent un crime ? Et surtout, quel crime peut commettre un journaliste – ou un manifestant pacifique – qui fait son travail pour couvrir une manifestation ? Cela veut-il dire qu’il est interdit de manifester en France ?
Il semble que oui. Mais comment lutter alors pour une loi climat juste ? Comment se révolter contre l’effondrement du système contre lequel ils ne font rien (et l’accélèrent même) et faire entendre son profond désaccord avec les actes destructeurs de ces gens, si l’on ne peut ni manifester en paix, ni relayer les informations, car nous n’avons plus accès à celles-ci ?
Plus d’images, plus de problème. Plus le droit de circuler, plus le droit de se rassembler, plus de risque de révolte. Plus d’information sur une bavure, sur une Loi passée en pleine nuit, sur un scandale écologique, plus de problème. Si personne n’en parle, ça n’existe pas.
Du moins, ça, c’est la théorie. La leur.
 
Ensuite, depuis quand sommes-nous habitués à voir des armes lourdes, des armes de guerre (appelons un chat un chat) dans nos rues et la Police nous demander de respecter un couvre-feu ?
« Couvre-feu ». Tout est dit, voilà encore un terme guerrier. Non, belliqueux. Une vision du monde haineuse. Quand j’ai vu en Bosnie les Kalachnikovs, les soldats de la SFOR en pleine rue, j’étais choqué. Mais quand j’ai vu des armes similaires se banaliser à Paris, partout, quelque temps après, je l’ai été encore plus.
 
Désormais, ces mêmes armes de guerre sont dans nos rues. Personne n’y trouve rien à dire. On s’est habitué. Sauf qu’il n’y a ni terroriste ni danger. Ni guerre. « Couvre feu, rentrez chez vous. ». Ces armes sont devant notre nez. Devant notre peuple, nos enfants, nos mères, nos amis. Des armes de guerre. Pourquoi ?
Quand j’étais enfant, un policier avait une arme, mais elle était sans cesse, rengainée, posée sur son flanc, jamais sortie. Désormais, ce n’est plus un pistolet, mais un semi-automatique de guerre. Dégainé. Prêt à faire feu. Dans nos rues.
 
Couvre-feu, armes de guerre, circulation des citoyens soumis à conditions.
 
Prenez 5 min. Réfléchissez. Est-ce normal ?
 
Continuons. Le législatif est remplacé par l’exécutif, pour des raisons de soi-disant urgence, depuis des mois. Les garde-fous du pouvoir tombent un à un. Les contre-pouvoirs s’effacent, sont contournés ou bâillonnés. Les votes de Lois scélérates se font en pleine nuit (!), avec une poignée de gens, en secret. Personne ne s’offusque dans les médias mainstream, là où il y a à peine 2 ans, cela aurait fait un énorme scandale.
 
Et doucement, comme la grenouille plongée dans une eau tiède, on cuit peu à peu, tranquillement, jusqu’à glisser au fond ébouillanté, mort sans s’en être rendu compte.
 
Où est passé le pays des droits de l’Homme, rétrogradé à la 24e place, en « démocratie défaillante » ? Tout est là sous nos yeux, mais on nie.
Pourquoi dormons-nous ? Depuis quand acceptons-nous des discours délirants ? Des contre-sens sur contre-sens nous laissant subjugués, que dis-je, sidérés. Hypnotisés. Coupés de nous-mêmes, de nos ressources intérieures et finalement, de tout bon sens.
Si nous ne faisons rien, nous allons finir dans un État qui sera entièrement contre nous.
Depuis quand laissons-nous nos enfants bâillonnés, nos concitoyens se faire éborgner, mutiler, appauvrir, avilir, rendus fous, détroussés de nos droits, sans rien faire ?
 
Pris par la peur savamment entretenue, celle-ci est devenue délirante. La peur de tout, de l’autre, du chômage, du climat, du flic qui nous collera une amende, du patron, de notre propre famille.
 
Essayez d’éteindre la TV et la radio ne serait-ce qu’une semaine. Et comparez votre état psychologique. Quelle paix ! Non ?
 
Maintenant la question : que voulez-vous ?
 
Voulez-vous d’un état qui peut vous empêcher d’aller ici ou là sous un prétexte fallacieux ? Voulez-vous d’un monde où votre visage peut être fiché, catalogué, répertorié (Loi sécurité Globale), utilisé contre vous et votre intégrité. D’un monde où réfléchir, questionner, douter et chercher des réponses non conformes à la pensée dominante s’appelle « complotisme » ou « islamo-gauchisme » ?
 
Il y a un siècle, les gens étaient outrés qu’on puisse leur demander leur papier d’identité en pleine rue. Cette question avait fait grands et houleux débats à l’époque. Étaient-ils plus réacs que nous ou simplement plus lucides sur leurs libertés fondamentales ?
 
Voulez-vous que vos enfants grandissent dans la peur de l’autre ? Voulez-vous qu’une police privée, appartenant à une société privée (Loi de sécurité globale) remplace la Police Nationale dans son rôle régalien du maintien de la paix (et non pas du contrôle du citoyen) ? Les sociétés privés ne répondent pas du tout aux même critères qu’un agent assermenté…
 
Voulez-vous que l’avenir de votre enfant soit conditionné à son état de santé ? Que des points lui soient attribués s’il suit bien les consignes médicales, mais qu’on lui supprime les allocations ou son assurance s’il vient à tomber malade ? Tout cela existe déjà, aux USA, en Chine.
 
J’en appelle à votre conscience. Où plaçons-nous la limite de notre dignité, de notre intégrité personnelle, de l’invasion de notre espace privé ?
 
Bien sûr, on peut objecter que j’agite moi aussi de la peur (ou de la colère) avec ce texte. En vérité, j’active plutôt le réflexe d’indignation, au minimum. Si vous êtes malades et niez de l’être, la première chose est de voir les choses en face. On ne peut pas se soigner si l’on ignore être malade. Acceptez-vous de voir cela ? Ce n’est pas la peur qu’il s’agit d’agiter, mais le sursaut de vie, sursaut de conscience.
 
Et le climat ? Venons-y.
Croyez-vous que ce gouvernement (comme les autres) en est quoi que ce soit à faire ? Les milliards sortis du chapeau ont-ils été, ne serait-ce que pour 1/5 investis pour nettoyer forêts et rivières, tourner l’agriculture vers des moyens pérennes et écologiques de gestion des sols, forêts et élevages raisonnés ? Ou construire des hôpitaux, des écoles, rénover les banlieues ? Aider les plus pauvres durement touchés par la crise, les réfugiés dont on déchire et brûle les camps ? France, Terre d’accueil ?
Non, parce qu’ils s’en moquent. Regardez l’histoire du Qatar, la Russie qui pompent dans le permafrost et l’Amazonie fondre à vue d’œil. Qui fait quoi que ce soit ?
 
Ils sont fous. Et vous ?
 
L’heure n’est plus aux discussions. La prise de conscience doit se faire sans délai. Et de cette prise de conscience, de cette ouverture d’esprit, doit émaner la force sans faille du Guerrier Pacifique.
Et s’il y a guerre, division, colère ou peur, elles sont aussi en nous. Nous devons nous reconnecter avec notre monde intérieur pour que nos actes partent depuis un espace interne fort, pacifié, unifié et farouchement déterminé.
 
Je me battrai quant à moi avec mes propres armes : les mots, la voix, l’action à mon niveau.
 
Je prie sincèrement pour qu’une masse énorme de gens se lève, s’éveille et marche. Une foule d’esprits qui en conscience changeront ce qui doit l’être pour créer de nouveaux paradigmes. Des millions de nouveaux modes de vie.
Mais ce ne sera possible que si l’on cesse de surveiller chacun. Que si l’on cesse de nous tracer, de nous ficher, de nous avilir, de nous empêcher de nous réunir, de penser, d’avoir accès aux informations, que cesse la flambée grandissante de censure.
 
Nous ne sommes pas nés pour consommer, ni pour obéir, ni pour courber l’échine devant un pouvoir – quel qu’il soit – pouvoir qui d’ailleurs ne respecte que lui-même (ou plus fort que lui).
 
Nous basculons sans nous en rendre compte dans un monde ultra violent. D’une violence polymorphe, d’une division rampante, sournoise et silencieuse, lorsqu’elle ne hurle pas pour s’éteindre aussitôt devant un Hanouna ou un Macron buvant son café pour l’opération de com’. Voilà comment ils gouvernent : en faisant de la com’, du clientélisme et de la corruption. Leur com’ a même été gérée par une société privée, payée pour. Avec notre argent.
 
Et pendant ce temps, « Adieu les cons » cartonne au ciné. Tant mieux. Ou pas. Ou signe des temps, peut-être ?
 
Nous sommes nés pour vivre, pour partager, pour communiquer et pour prendre soin de la Terre afin de la laisser à nos enfants plus riche et plus florissante que quand nos parents nous l’ont léguée. Nous sommes des jardiniers, des protecteurs, des êtres de reliances.
 
Pourtant une trop puissante minorité est devenue tueuse de forêts, exterminant les animaux en série, divisant les gens, avilissants leurs âmes pour simplement gagner plus de pouvoir.
 
Réveillons-nous.

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