2048 – L’Intégrale
Éditions L’Alchimiste (2020 pour l’Intégrale)
Présentation éditeur
Dans un monde qui se relève du chaos, tous les êtres humains se sont vus implanter une puce biotechno pour survivre à une terrible pandémie. Miya, orpheline et vagabonde, évolue dans cet univers sombre avec des pouvoirs de sorciers dont elle ne connaît ni les limites ni les véritables usages mais qui ont permis sa survie. Tout bascule lorsqu’elle se fait enlever par un inconnu durant un affrontement avec les CYTOP, la cyber police, au cours duquel elle va perdre son compagnon.
Elle se réveille dans un centre éloigné de toute civilisation abritant un nouveau groupuscule étrange et conduit par un certain Shifu. Miya, ne le sait pas encore, mais sa destinée est complètement liée à la survie de l’Humanité tout entière car elle seule détiendrait la clé pour faire face à l’Apocalypse que tout le monde redoute. Le compte à rebours est enclenché. Miya sera-t-elle prête à temps ? A-t-elle seulement conscience des dangers qu’elle devra affronter ? Quel prix sera-t-elle prête à payer ? Celui de sa vie ?
Éditée pour la première fois en intégrale, la trilogie complète de « 2048 » se trouve ici dotée des deux fins alternatives initialement prévues. Édition revue, corrigée et augmentée.
Découvrez le clip littéraire de “2048”
Avis et chroniques sur “2048”
Par Gringo le 2 mars 2017
L’auteur signe ici un premier opus haletant, au rythme effréné, dont le défaut majeur est d’être trop court.
(Marginale Créature)
Entre Harry Potter et science fiction, ce nouveau roman de Lionel Cruzille super bien ficelé! Il atteindra tous les sorciers, apprentis sorciers et moldus!
Les noms d’endroit et de de personnages sortent tout droit d’une imagination basée sur du réel.
On attend la suite!
Par Loan le 25 décembre 2016
Format: Format Kindle
Par Sophie Songe TOP 500 COMMENTATEURS le 27 janvier 2017
Format: Broché
Dans un monde qui se relève du chaos, les êtres humains se sont vus implanter une puce biotechno pour survivre à une terrible pandémie. Un prix lourd à payer dans leur chair et dans leur liberté. C’est sans compter l’intervention de Mya 17 ans, une hors réseau qui pourrait tout bousculer…
On plonge dans un univers sombre et futuriste où l’homme est asservi par la technologie dont il croit qu’il ne peut pas vivre sans, pour assurer son existence. Pourtant, il existe des hors-réseaux, comme Mya douée de sorcellerie, un pouvoir ancestral capable d’enrayer la fin des temps.
C’est une histoire fascinante dans laquelle nous suivons une héroïne libre, rebelle et combative. Cette jeune fille a un caractère hors norme et des émotions à fleur de peau. On va suivre son aventure, ses tragédies, ses douleurs, ses doutes et elle va au fil des pages nous transmettre son énergie. L’intrigue est précipitée, haletante. On est totalement aux prises de l’obscurité des éléments. L’écriture tient en haleine, les personnages sont intrigants, attractifs, si bien qu’il soit difficile de lâcher ce roman. On parle d’illusion, de manipulation, des limites de la science avec une infinie sagesse. On y évoque la haute magie, la réincarnation, la conscience pour les âmes éclairées.
On aime le courage, la force, l’abnégation de Mya. Il est impossible de reculer, son destin est en marche et le combat ne fait que commencer. Un premier tome qui a une très bonne mise en place, comment ne pas vouloir lire la suite ?
Par lire-une-passion […] En résumé, c’est un premier tome qui a réussi à m’alpaguer dès les premières pages, qui ne manque pas d’action ni de suspense. L’auteur prend le temps de poser les bases de sa série et de nous expliquer le fonctionnement de cette nouvelle Terre, malgré le peu de pages. La psychologie des personnages est aussi bien menée, et certains sont assez intrigants pour vouloir en savoir plus sur eux. La fin est à la fois étonnante, choquante mais logique. Il me tarde de découvrir le tome 2, car j’ai encore des questions sans réponses !
La couverture de 2048 m’a tout de suite fait penser à une version futuriste du Petit Chaperon Rouge. L’histoire est à l’opposée de ce que l’illustration pourrait nous laisser croire et c’est très bien comme ça. A chaque fois que je découvre un livre sur l’avenir de la société de consommation, j’ai du mal à me faire à l’idée que les avancées technologiques puissent atteindre un tel niveau. En toute honnêteté, j’aurais largement préféré vivre au temps de l’Egypte antique ou à l’époque victorienne qu’en 1986. Tout le pouvoir de la lecture réside dans le fait de m’aider à accepter les progrès technologiques desquels je me tiens le plus éloignée possible…
Toute conception personnelle mise à part, dans ce nouvel ouvrage de science-fiction monsieur C. pose la question de ce qui est réel dans ce monde bétonné d’illusions. Il fait preuve d’une grande inventivité. J’ai éprouvé de l’empathie pour l’héroïne qui semble par moment accablée par le poids des responsabilités. Le personnage de Will m’intrigue beaucoup. On ne sait pas grand chose de lui alors qu’il aide souvent notre mage à canaliser son incroyable force intérieure.
Les forces obscures matérialisées sous forme d’ombres ne sont jamais loin. Elles semblent être chères au coeur de l’écrivain. Il s’applique à ce que le lecteur soit a l’aise à chaque étape de l’histoire. On sent également que le vocabulaire a été choisi pour faire honneur à l’ambiance zen. Le vampirisme énergétique a été évoqué et j’aurais aimé qu’il le soit davantage car c’est un sujet qui me passionne.
Je pratique la méditation de façon régulière dans le traitement du stress et des douleurs articulaires qui sont les miennes depuis ma naissance. J’ai ressenti une sorte d’apaisement pendant ma lecture cela étant bien la preuve que nous sommes en présence d’une oeuvre parfaitement maîtrisée. Je suis satisfaite d’avoir participé à cette réflexion. Je me demande ce que réserve la suite de cette lutte contre notre propre aveuglement.
[…] J’ai beaucoup aimé le personnage de Miya qui a tout de l’héroïne forte, qui ne se laisse pas abattre par les obstacles qui se posent en travers de son chemin. J’ai trouvé que la manière dont sont retranscrites ses émotions à propos de la mort d’Harry est très touchante, bien que l’on ne se focalise pas sur la mort en elle-même de celui-ci. On comprend à travers les introspections de Miya et ses souvenirs qu’il occupait une place importante dans sa vie et qu’il est originaire de sa délivrance de la société, que l’on peut qualifier de totalitaire, dans laquelle elle vit. J’ai apprécié son caractère, son ambition et les doutes que l’on ressent à travers ses réflexions. Tout ce qui repose sur Miya en un très court laps de temps est très important et on entre en empathie tout de suite avec elle, en se mettant à sa place. Que ferions-nous dans sa situation ?
En définitive, bien que 2048 sorte de mes genres de prédilection, j’ai été séduite par l’univers crée qui confère une atmosphère inquiétante et oppressante, mais surtout par le personnage de Miya qui m’a beaucoup plu. Une jolie découverte qui j’en suis certaine, devrait amplement ravir les lecteurs qui aiment les romans sortant des sentiers battus !
Entre “Total Recall” et “Doctor Strange”
J’aime beaucoup la couverture sombre de ce roman. Le fait qu’il y ai cette personne enveloppée de rouge dans cette ruelle sombre peut être un signe d’espoir, de vie, ce qui me plait beaucoup. Ce roman est un mélange entre SF et fantasy, ce qui m’a un peu dérouté au début. Jusqu’à la fin, je n’ai pu m’empêcher de penser à un mix entre “Total Recall” et “Doctor Strange”, ce qui fait un étrange cocktail.
Parfois complexe à comprendre, notamment lors de certaines scène avec Shifu, “2048” se lit cependant rapidement et l’on se plait à marcher dans les pas de Miya. Son lien avec Harry, son compagnon, est très touchant, apportant ainsi une touche de poésie au roman. J’ai trouvé la fin un peu trop rapide, si bien qu’une petite déception se fait ressentir.
Le roman n’ayant pas une floppée de scènes d’actions, il aurait été plaisant que le “duel” de fin de roman soit plus haletant. Or, en quelques lignes, cela est réglé. Lionel Cruzille offre tout de même à son lecteur une fin plutôt originale, ce qui poussera ce dernier à vouloir lire la suite. N’étant ni un coup de coeu, ni une déception, “2048” reste un univers intéressant. Attention cependant à ne pas trop perdre le lecteur avec ce mélange de genres !